PARTIE 2

Le fonds est composé de 3 familles de stratégies

• Stratégies dites «mean reverting » ou « de retour à la moyenne »
• Stratégies de tendances thématiques
• Stratégies de facteurs statiques

La combinaison des stratégies d’OAR génèrent un portefeuille décorellé sur le long terme.
Sur des périodes plus courtes (quelques semaines à quelques mois), certains facteurs négatifs peuvent impacter simultanément les performances générant des périodes anormalement longues de performances négatives.
Si on détaille la sensibilité de chaque stratégie à ces facteurs de marché, on a le schéma suivant :

• Les stratégies de retour à la moyenne préfèrent un environnement où les marchés actions sont volatiles, avec une forte incertitude des investisseurs et des analystes sur le choix des valeurs. Un niveau élevé d’incertitudes entraine un nombre plus important de comportements irrationnels augmentant les opportunités d’arbitrages.
Ce niveau de risque est généralement suivi par la volatilité du marché actions. Sur les trois derniers mois cet indicateur s’est effondré à des niveaux historiquement bas. Les opportunités d’arbitrage liées à des comportements irrationnels se sont donc raréfiées, provoquant de mauvais signaux d’investissement.

• Les stratégies de tendance prospèrent dans un environnement où les thématiques d’investissement recherchées par les investisseurs sont claires et durables.
Ces thématiques sont décrites à partir de différentes caractéristiques observées sur les actions. Exemples : « Forts dividendes vs Faibles dividendes » , « Value », « Endettement élevé vs peu d’endettement », « forte corrélation EUR/Dollars vs faible » etc.
Ces derniers mois, plusieurs tendances de long terme ont disparu, voire ont changé de direction. Comme ces stratégies réagissent sur des tendances de moyen-long terme, les positions n’ont pas permis de générer de la performance.

• Les stratégies de facteurs statiques utilisent des méthodes quantitatives de sélection de valeurs basées sur des scores calculés à partir de différents ratios financiers et prévisions d’analystes (PE, ROE, PB, Dividend Yield, etc…). Chaque action se voit attribuer un score qui totalise son attractivité.
Un portefeuille acheteur des meilleures valeurs est alors constitué et est couvert par la vente de futurs sur indices actions. (Eurostoxx50, FTSE100, etc…) .
L’univers de sélection de valeurs étant les 600 plus grandes capitalisations européennes, par construction le portefeuille est constitué de valeurs de tailles moyennes et plutôt vendeur de grandes capitalisations (à travers la couverture par la vente de futurs sur indices actions).

Ce dernier mois une sous performance de plus de -4% a été observée entre les petites et grandes capitalisations, impactant négativement ces stratégies.